National tax administrations in sub-Saharan Africa have undergone considerable reform in recent decades. In several respects, they are, on average, more reformed and more efficient than tax administrations in other low-income regions. Many have made major organisational changes, responding effectively to a number of major challenges.
This includes the introduction of VAT, a rather complex tax, in almost every country in the region. Tax administration staff are increasingly educated and professionally specialised. While women employees are still on average a small minority, their numbers are growing. However, actual revenue collections are not increasing relative to GDP. We now have evidence from benchmarking evaluations organised by TADAT (Tax Administration Diagnostic Assessment Tool) that overall tax administration performance in the region is unimpressive. There has been less positive change in the actual functioning of tax administration than might appear from some outward indicators. This paper assembles a
wide range of evidence from recent research on two inter-connected sets of issues that need more attention from policymakers and where there is scope for considerable improvement: the underuse and misuse of digital technologies and the taxation of small-scale businesses.
Les administrations fiscales en Afrique sub-saharienne ont connu des réformes considérables au cours des dernières décennies. Elles sont en moyenne plus réformées et plus efficaces à plusieurs égards que les administrations fiscales des autres régions à faible revenu. Plusieurs d’entre elles ont opéré des changements organisationnels importants, ce qui leur a permis de relever efficacement un certain nombre de défis majeurs. Parmi ces réformes figure l’introduction de la TVA, une taxe relativement complexe, dans presque tous les pays de la région. Le personnel de l’administration fiscale est de mieux en mieux formé et professionnellement qualifié. Même si les femmes ne représentent en moyenne qu’une minorité, leur effectif ne cesse d’augmenter. Il est à noter, par contre, que les recettes effectivement collectées n’augmentent pas relativement au PIB. Des évaluations comparatives effectuées par l’outil diagnostique d’évaluation de l’administration fiscale (TADAT) montrent que les performances de l’administration fiscale dans la région ne sont guère impressionnantes. Il y a eu moins de changements positifs dans le fonctionnement effectif de l’administration fiscale que ce que pourraient laisser croire certains indicateurs extérieurs. Ce document présente un grand nombre d’éléments issus de recherches récentes menées sur deux problématiques interdépendantes auxquelles les dirigeants doivent accorder plus d’attention et qui peuvent être considérablement améliorées. Il s’agit de l’utilisation limitée ou inadéquate des technologies numériques et de l’imposition des petites entreprises.
History
Publisher
Institute of Development Studies
Citation
Moore, M. (2020) Qu’est ce qui ne va pas avec l’administration fiscale en Afrique ? ICTD Résumé des Recherches Numéro 63, Brighton: Institute of Development Studies
Moore, M. (2020) What is Wrong with African Tax Administration? ICTD Research in Brief 63, Brighton: Institute of Development Studies